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Cinéma séance CINEPARC -  "GIRL" - Jeudi 03 janvier

Salle des Fêtes - 20h30 - Tarifs : 5,50€, réduit 3,50€

GIRL (VOstf)

Long métrage belge - 1h45 - 2018 - Drame
Réalisé par Lukas Dhont
Avec Victor Polster, Arieh Worthalter, Oliver Bodart

Public : adultes et adolescents
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

RESUME : Lara, 15 ans, rêve de devenir danseuse étoile. Avec le soutien de son père, elle se lance à corps perdu dans cette quête d’absolu. Mais ce corps ne se plie pas si facilement à la discipline que lui impose Lara, car celle-ci est née garçon...

CRITIQUES :
Voir-aLire.com : « Portrait bouleversant et irrésistible d’une transexuelle complexée qui essaie, dans ses efforts acharnés pour devenir ballerine, d’affirmer son identité. Un personnage inoubliable qui révèle le talent à fleur de peau du comédien Victor Polster. » Julien Dugois


Les cahiers du cinéma : « Girl dialogue avec tous les adolescents et leur désir incandescent, forcément dangereux, de plier le monde à leur idéal.» Stéphane du Mesnil-dot.


Le point de vue CINEPARC : Le scénario de Girl a été développé dans le cadre de la Cinéfondation de Cannes en 2016. Deux ans plus tard, le film est sélectionné au festival de Cannes dans la sélection « Un Certain Regard » d’où il repart avec le Prix d’interprétation pour Victor Polster et la Caméra d’Or, qui récompense le meilleur premier film. Le réalisateur souhaitait aborder notre perception du « genre », une question à laquelle il a été confronté dès l’enfance : “Quand j’étais petit mon père voulait que je sois boy-scout. Il nous emmenait, mon frère et moi, jouer avec d’autres enfants dans la boue ou faire du camping. Tous les deux on détestait ça. On préférait de loin le théâtre, la danse et le chant, où nous pouvions nous exprimer. Vous pouvez imaginer la confusion quand on a appris que c’était vu comme des activités, « pour les filles ». J’étais un garçon, comment pouvais-je aimer ça ? J’ai donc fini par arrêter tout ça parce que je ne voulais pas qu’on se moque de moi”. Le réalisateur cherchait également à peindre “la lutte intérieure d’une jeune héroïne, capable de mettre son corps en danger pour pouvoir devenir la personne qu’elle veut être. Une fille qui doit faire le choix d’être elle-même à seulement 15 ans, quand pour certains ça prend toute la vie".

Pour cette dernière programmation de l’année 2018 : un feu d’artifice festif avec trois comédies de grande qualité. Voici ce qu’en dit la lectrice d’un magazine culturel bien connu : « Ces trois films si peu politiquement corrects dénoncent chacun à leur manière, dans l’excès et la cocasserie savamment dosés, notre monde actuel où prédomine indifférence, injustice, individualisme forcené, perversité, mal-être, dérive du fric… Ils nous laissent entrevoir qu’un autre monde est possible à travers d’humbles personnages : solidarité, empathie, justice, enthousiasme, écoute, amour et saine colère. Nous sommes ces personnages, alors nous aussi, réagissons ! »

Tag(s) : #CINEPARC

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