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Ciné -débat - Festival Palestine en vue avec le film "Samouni Road" - lundi 02 avril

Salle des Fêtes - 20h30
En partenariat avec Cinéparc et France Palestine solidarité.

Tarifs : 5,50€, réduit 3,50€

Projection du film suivi d'un débat animé par France Palestine solidarité 63 et pot de l'amitié.

 SAMOUNI ROAD (VOstf)

Long métrage italien - 2h08 - 2018 - Documentaire Réalisé par Stefano Savona

Public : adultes et adolescents

Œil d’Or - Festival de Cannes 2018

Résumé : Dans la périphérie rurale de la ville de Gaza, la famille Samouni s’apprête à célébrer un mariage. C’est la première fête depuis la dernière guerre. Amal, Fouad, leurs frères et leurs cousins ont perdu leurs parents, leurs maisons et leurs oliviers. Le quartier où ils habitent est en reconstruction. Ils replantent des arbres et labourent les champs, mais une tâche plus difficile encore incombe à ces jeunes survivants : reconstruire leur propre mémoire. Au fil de leurs souvenirs, Samouni Road dresse un portrait de cette famille avant, pendant et après l’événement qui a changé leur vie à jamais.

Les critiques :
aVoir-aLire.com : « Un témoignage saisissant et nécessaire qui dénonce, à travers le destin tragique d’une famille de la bande de Gaza, les blessures à jamais inconsolables, laissées par le conflit entre Israël et la Palestine, grâce à l’alternance subtile d’images de reconstitution de guerre, d’images d’animation et d’images documentaires. » Laurent Cambon
Les inrockuptibles : « “Samouni Road” reste un passionnant documentaire, qui, à l’instar de l’excellent “Homeland : Irak année zéro” d’Abbas Fahdel (2015), donne de la guerre une vision à hauteur d’enfants d’une rare pertinence. » Bruno Deruisseau


Le point de vue CINEPARC : Le documentariste Stefano Savona s’était déjà rendu à Gaza en 2009 pour les besoins de Plomb Durci, composé d’images tournées durant la guerre menée par l’armée israélienne dans l’enclave palestinienne : “Je ne connaissais pas particulièrement Gaza, mais j’étais animé par ma colère contre les médias qui racontaient la guerre soit de façon aseptisée, de l’extérieur et sans savoir ce qui se passait vraiment dans la Bande, soit de l’intérieur mais de façon pornographique, en ne se concentrant que sur les cadavres, la douleur et la violence. Je voulais échapper à cette double rhétorique, qui ne permettait pas de comprendre ce qui se passait réellement pour la population de Gaza”. Le réalisateur a rencontré la famille Samouni au lendemain du retrait de l’armée de terre israélienne, le 20 janvier 2009. Cette communauté de paysans, jusque-là épargnée par soixante ans de conflits et d’occupation, venait de perdre vingt-neufs de ses membres, femmes et enfants pour la plupart, tués par une unité d’élite de l’armée israélienne. Un film engagé, très fort émotionnellement, qui peut dérouter au début mais dont la construction intelligente fini par nous amener jusqu’au drame avec beaucoup de tact et de pudeur.

Tag(s) : #DISCUSSIONS - DEBATS, #CINEPARC

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